Hunger Games, tome 3, Suzanne Collins

Présentation

Je m’appelle Katniss Everdeen.
Je devrais être morte.
Maintenant je vais mener la révolte.

Contre toute attente, Katniss a survécu une seconde fois aux Hunger Games. Mais le Capitole crie vengeance. Katniss doit payer les humiliations qu’elle lui a fait subir. Et le président Snow a été très clair : Katniss n’est pas la seule à risquer sa vie.
Sa famille, ses amis et tous les anciens habitants du district Douze sont visés par la colère sanglante du pouvoir. Pour sauver les siens, Katniss doit redevenir le geai moqueur, le symbole de la rébellion. Quel que soit le prix à payer…

17/20

Chronicle

Hier soir, quand j’ai fini la trilogie Hunger Games, je suis restée 1 heure et 20 minutes dans mon lit, à la faible lueur de ma lampe à tourner et retourner les pages du dernier tome. Et j’ai pleuré à la toute fin du dernier paragraphe de la dernière phrase de la dernière ligne du dernier mot (marre de pleurer devant des bouquins, je vous jure !)

Avant de parler de la fin, parlons d’abord du début. En fait, je l’ai trouvé  ennuyant. En réalité, Peeta est un de mes personnages chou à la crème tous livres confondus (Jacob de Twilight a de la concurrence !) et comme il a été capturé et donc qu’il est absent tout du début, je n’attendais qu’une seule chose : qu’il nous revienne enfin !! (oui « nous », il n’y a pas que Katniss dans l’histoire !) Bref, mon impatience a bouffé mon début de lecture. Puis quand il revient enfin, je cris au désespoir de le voir ainsi, complètement conditionné par le Capitole. Déjà que l’atmosphère était sombre, là il ne reste même plus une once d’espoir. Et évidemment, il y’a Gale à coté… Ah là là, je déteste les triangles amoureux parce qu’il y en a toujours un qui finit seul ! (je ne dirai pas qui elle a choisis juré !). Bon, ça c’était mon petit point négatif.

Et puis tous ces morts, ces morts, ces morts !!! Non ! Quelle tristesse, c’est affligeant. Et moi qui rêvais d’une fin triomphante et victorieuse pour Katniss et la promesse d’une vie pleins de beaux jours devant elle.

Pourtant, ce qui m’a le plus ému et même bouleversé, ce n’est non pas tout ça mais le fond du fond du livre : l’amour, n’est-ce pas ? Comme l’a si bien dit Gale à Peeta : « elle choisira celui qu’elle estimera le plus nécessaire à sa survie ». Katniss était vexée de ses dires mais c’est tout à fait ce qu’elle fera. J’ai été particulièrement frappée par l’écho que se renvoyait ce passage et le paragraphe de fin. Quoique franchement, on se doutait très bien d’avec qui elle allait finir. Or, je suis tellement triste puisqu’enfin de compte, ce n’est pas un choix passionnel et amoureux mais un choix par nécessité, pour survivre et ne pas sombrer dans la folie. Et le pire dans tout ça, c’est qu’ils s’aiment mais les jeux les ont tellement détruit que finalement, ça ne compte plus. J’ai la gorge serré rien que d’y penser. Je leur souhaitais tout le bonheur du monde, je le leur souhaite toujours, mais le fait est que même si les Hunger Games n’existent plus, ils n’oublieront jamais ce qui s’est passé.

En définitif, le sort ne leur a pas été si favorable que ça. Dans tout les cas, cette fin si triste, si accablante mais qui revête une certaine beauté et beaucoup de sincérité a su m’atteindre au plus profond de moi-même. J’crois que je ne l’oublierai jamais. Nous ne l’oublierons jamais.
Alors, réel ou pas réel ?
A vous de me le dire.

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Hunger Games, tome 1, Suzanne Collins

20/20

Hunger Games, tome 2, Suzanne Collins

L’Embrasement

20/20